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- David Winter le fondateur de Red Dragon Yacht Building dont les conseils sont aujourd’hui toujours recherchés.
- Le Scandinavian Dory 18 construit pour Scandinavian Cruisers.
- Mme Liu Hongyuan vérifie chaque détail. “La qualité a toujours été notre première préoccupation.”
- Les moules de coques en fibre de verre sont faites par nos spécialistes qui pour la plupart sont avec nous depuis les débuts de la société.
- Le voilier D5.9, le successeur du D5.8 sur le plan d’eau avec la ville de Xiamen en fond.
- Le Scandinavian 20, un voilier Nicely Made in China.
- “Nos charpentiers sont excellents” confie mme Liu à Nicely Made in China.
- Ce bateau à moteur de 6 mètres équipé d’un Suzuki de 140 chevaux sort des chantiers navals de Red Dragon à Xiamen dans la province du Fujian.
C’est l’été et pour échapper à la chaleur pékinoise, Nicely Made in China voulait voir la mer. NMiC s’est donc rendu à Xiamen dans la province du Fujian pour rencontrer Ms Liu Hongyan, la directrice générale de Red Dragon Yacht Building où elle nous a parlé voiles, safran en fibre de carbone et des nouveaux consommateurs chinois qui donnent un coup de fouet à toute l’industrie de la plaisance.
Ms Liu, quand avez-vous créé Red Dragon Yacht Building?
La société a été créée en 2003 par David Winter qui avait une longue expérience dans l’industrie marine pour avoir travaillé avec des chantiers navals taiwanais. Quand il est arrivé à Xiamen en 2001 il a été très surpris de ne voir aucun bateau de plaisance naviguer. C’est pour cela qu’il a décidé de créer un petit bateau à voiles pour le marché chinois. Quelques mois plus tard le D5.8 – en réference à sa longueur – est né. Il a trouvé un chantier pour le construire et quand ce chantier n’a plus voulu le fabriquer, David a décidé de le faire lui même et a ouvert Red Dragon Yacht Building. Nous sommes aujourd’hui ce que l’on appelle un fabricant sous contrat ou un OEM (Original Equipment Manufacturer). Des clients du monde entier, comme Scandinavian Cruisers par exemple, viennent nous voir avec leurs designs et nous construisons leurs les bateaux.
Pouvez-vous nous parler de la manière dont vous construisez un bateau?
Tout d’abord je veux préciser que en plus de travailler pour des marques extérieures nous developpons des bateaux que nous vendons sous notre propre marque. Nous construisons des bateaux à moteur tout comme des bateaux à voiles -un bateau à moteur familial de 6 mètres équipé d’un moteur Suzuki de 140 chevaux et notre bateau à voile est aujourd’hui le D5.9, le grand frère du D5.8. Nous fabriquons environ 2 bateaux par semaine. 50 personnes travaillent pour nous actuellement: charpentiers et spécialistes de l’acier inoxydable, de l’aluminium et de la fibre de verre. Leur niveau d’expertise nous permet de faire nous même la plupart de ce qui entre dans la fabrication d’un bateau à l’exception des voiles – nous utilisons des Neil Pryde- et de l’accastillage -pour cela nous nous tournons vers Harken (une marque américaine) ou Ronstan (une marque australienne). Nous dessinons même nos propres charnières, tuyaux d’échappement et nos taquets d’amarrage. Pour le pont nous utilisons désormais Flexiteek qui fait un teck synthétique de très bonne qualité et qui contrairement au vrai teck ne demande que peu d’entretien.
Pourriez-vous nous dire un mot sur le marché des bateaux de plaisances en ce moment?
Avec la crise financière, les deux années qui viennent de passer ont été très difficiles pour beaucoup de chantiers navals et plusieurs ont dû fermer. C’est en grande partie grâce aux consommateurs chinois que nous n’avons pas été obligés de fermer. Ces clients ont entre 35 et 35 ans, dirigent leur propre société et sont de plus en plus attirés par les loisirs de type occidental. Jusqu’à maintenant ils achetaient de petites embarcations comme notre 6 mètres à moteur mais ils reviennent aujourd’hui pour de plus gros bateaux -nous travaillons en ce moment même sur un 9.15 mètres à moteur-. Ils viennent de toute la Chine et nous trouvent par le bouche à oreille ou bien nous rencontrent sur les salons. Pour vous donner une idée de l’évolution du marché, il y a 3 ans au salon du bateau de Shanghai 80% des visiteurs étaient des étrangers qui cherchaient des bateaux chinois pour leurs clientèle européenne ou américaine. Aujourd’hui 80% des visiteurs sont chinois qui achètent pour leurs clients chinois.
Vous nous avez dit que vous avez de plus en plus de clients chinois mais avez-vous conservé vos clients étrangers?
Oui nous en avons encore! Comme Scandinavian Cruisers, une société danoise, ils viennent nous voir avec leurs designs et nous les exécutons. Nous vendons nos bateaux dans la plupart des pays d’Europe car ils sont tous estampillés CE -une dizaine de pays en tout- plus l’Inde, l’Australie et les Etats-Unis.
Combien coûte un D5.9? (voir photo)
Il coûte environ 80,000 Rmb ( US$ 11,800 – 8,950 € – taux de change au 5 août 2010)
Comment les lecteurs de NMiC intéréssés peuvent-ils acheter vos bateaux? Vous chargez-vous des expéditions à l’étranger?
Les gens intéréssés par l’achat d’un bateau vu sur notre site web peuvent soit nous appeler -nous parlons anglais- ou nous envoyer un email. Quant à l’expédition à l’étranger nous le faisons régulièrement sans aucun problème.
Site: http://reddragonyachts.com
Email: sales@reddragonyachts.com
Tel: +86 592 251 86 58
Fax: +86 592 251 86 59