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PAPERTIGER-PAPIER D’EMBALLAGE & CARTES / (Shanghai – 上海)

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Nöel approche à grands pas, aussi Nicely Made in China (NMiC) s’est lancé à la recherche de papiers d’emballage de qualité pour emballer les cadeaux que l’on mettrait sous l’arbre. Le choix dans les boutiques était assez décevant jusqu’à ce que nous trouvions les papiers et les cartes de Papertiger. Cette petite société n’existe que depuis peu mais impose déjà ses créations originales sur le marché des papiers d’emballage en Chine. NMiC a rencontré Lucy Young – newyorkaise et fille de chinois continentaux expatriés- pour parler du lien entre ses cartes, son papier d’emballage et l’architecture de Shanghai.

Lucy, pouvez-vous nous expliquer d’où vous venez et comment vous en êtes venue à créer Papertiger?

Je suis arrivée en Asie -à Taipei- en 1993, et je travaillais au service marketing des hotels Hilton.  J’ai ensuite vécu dans différentes villes d’Asie et je suis arrivée en Chine il y a 5 ans. Immédiatement après mon arrivée –en 2006- j’ai commencé à explorer l’idée de créer des cartes et des papiers d’emballage. Je cherchais du papier pour mon usage personnel et tout ce que je trouvais c’était des papiers de mauvaise qualité avec des motifs d’influence occidentale. J’avais une idée très précise de ce que je cherchais et de ce que j’avais envie d’acheter, de plus, et au même moment, j’avais beaucoup d’amies qui cherchaient la même chose que moi et qui étaient prêtes à payer pour un produit de qualité. Je me suis dit qu’il y avait là un marché.

Comment avez-vous trouver un imprimeur et fabricant de papier?

Dans mes jobs précédents j’avais rencontré un imprimeur en qui j’avais confiance alors je lui ai apporté des exemples de ce que je voulais et je lui ai aussi dit que je voulais que nous utilisions du papier recyclé. Au départ nous avons eu du mal à en trouver mais après pas mal de recherches l’imprimeur a fini par trouver un fournisseur au Japon. Je veux aussi ajouter que l’encre que nous utilisons est à base de soja.

Qui créer les motifs des papiers d’emballage et des cartes?

C’est moi. Je n’ai jamais étudié le design mais je suis quelqu’un de très visuel et j’aime beaucoup l’architecture. Cet intérêt pour l’architecture se ressent aujourd’hui dans mes créations. En fait toutes s’en inspirent. Shanghai est pour moi comme une gourmandise pour les yeux. J’aime prendre des motifs de l’architecture traditionnelle et les transformer en quelque chose de plus contemporain. Je signale aussi que tout récemment j’ai commencé à collaborer sur quelques projets avec Zara Arshad une designer anglaise.

Avec quelle fréquence mettez-vous de nouveaux papiers d’emballage sur le marché?

Je présente 4 nouvelles créations par an – 2 au printemps et 2 en automne. Je crée en fonction du calendrier et des fêtes à venir et je tiens compte du temps qu’il me faut pour créer et aussi du temps nécéssaire à la fabrication et à la mise sur le marché.

Où les lecteurs de NMiC peuvent-ils trouver vos papiers et cartes?

A Shanghai on les trouve chez Nest à Taikang Lu, chez 100%, Cava Cava, Liz  Décor et aussi chez Moca giftshop.

A Pékin on trouve papiers et cartes au Bookworm, à Trend’s Café -qui se trouve dans “The Place”-, au Cottage, chez UCCA, chez GI à Europlaza à Shunyi et enfin chez Tai Tai.

Les papiers d’emballage coûtent 15 Rmb (1,60 euros) pour une feuille de 60cm X 87cm en 2 mm d’épaisseur et double face. Les cartes coûtent 40 Rmb (4,20) la série de 5.

Site: http://papertigershanghai.com

Email:inquiry@papertigershanghai.com

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RECHENBERG COUTURE / (Pékin – 北京)

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Cette semaine Nicely Made in China reste à Pékin pour vous présenter Kathrin von Rechenberg, la propriétaire et styliste de “rechenberg” la maison de couture pékinoise. Cette bavaroise de 40 ans, mère de 3 enfants a pris des chemins détournés depuis ses débuts chez Jacques Fath à Paris dans les années 90 pour arriver à Pékin, via Taiwan, en 2000. Nous nous sommes rencontrés dans son studio pékinois pour parler maisons de couture parisiennes, matériaux et les traditions qui se perdent.

Kathrin, quels chemins avez-vous emprunté professionnellement parlant avant de vous installer à Pékin dans votre studio de Xin Yuan Xi Li où nous sommes aujourd’hui?

Quand j’ai eu 15 ans j’ai décidé que je voulais travailler dans la mode. Aujourd’hui je considère que je fais plus de la sculpture, tout comme mon père, que du stylisme. Afin d’apprendre le métier je suis partie pour la France qui était le seul pays où les vêtements étaient faits directement sur mannequin. En Allemagne on commençait toujours par un croquis sur le papier. Alors je suis allée m’installer à Marseille pour apprendre le français et ensuite j’ai trouvé un travail chez Jacques Fath où je suis restée un an et demi. Ensuite j’ai également travaillé chez Chanel, Dior et aussi chez Lacroix.

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